[Publié via Le Courrier australien]
En décembre 2021, alors que les frontières australiennes rouvraient, 16 700 visas Vacance-Travail étaient délivrés. Le mois qui précédait, ce chiffre n’était que de 1 600, principalement des personnes candidates à un deuxième ou troisième “WHV” (Work Holiday visa) et qui étaient donc déjà présentes dans le pays pendant la pandémie.
Si le manque de main d’œuvre dans certains secteurs comme la restauration n’a pas été entièrement comblé par cet afflux, cela nous montre tout de même que le nombre de « Permis Vacance-Travail » (PVT, sous-catégorie 417) repart à la hausse après presque deux ans de fermeture des frontières.
Mais quelles sont donc les nationalités les plus représentées dans cette cohorte de routards ? Les chiffres des années à partir de 2010 nous montrent que ce sont souvent les mêmes pays qui tendent à envoyer le plus de backpackers en Australie.
Ainsi, le Royaume-Uni reste constamment la première source de PVT. Sur la période de juin 2010 à juin 2011, les Britanniques représentaient 21,1% du total des PVT accordés. Le Royaume-Uni a été l’un des premiers pays à rejoindre le programme en 1975, avec le Canada et l’Irlande.
L’ensemble s’est légèrement diversifié au fil des ans, mais les chiffres de l’immigration nous montrent que près de 90% des visas vacances-travail sont attribués à des citoyens de pays de l’OCDE. Cela n’est pas surprenant dans la mesure où l’Australie limite la liste des passeports éligibles pour ce visa. Cette liste inclus 19 pays et territoires pour le moment. Parmi eux, trois ne font pas parti de l’OCDE : Malte, Hong Kong et Taiwan. Les Taïwanais étant les plus représentés.
D’autres chiffres indiquent un nombre croissant de Français parmi les routards du pays. Alors que la France était la cinquième nationalité la plus représenté dans le programme en 2010-11, elle est passé à la deuxième place d’ici la fin de la décennie.
Mais qu’en est-il de nos lecteurs ? Avez-vous rencontré beaucoup de backpackers britanniques ou français ? Et sinon, quelles autres nationalités avez-vous croisé Down Under ? Si les données du ministère de l’Intérieur s’arrêtent en décembre 2021, il sera néanmoins intéressant de voir comment le profil des détenteurs de WHV évolue à la suite de la réouverture des frontières.
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